Assistants vocaux : « un risque pour le pluralisme de l’information » selon Reporters sans frontières
L’ONG de défense de la liberté de la presse affirme que « l’assistant intelligent sélectionne les sources d’informations et limite le nombre de résultats… parfois, à un seul, selon des critères qui restent aujourd’hui largement opaques ». Amazon Alexa, Google Assistant et Siri Apple sont les assistants vocaux les plus connus. Ils « risquent de renforcer le mode de distribution de l’information censitaire », prévient Elodie Vialle, responsable Journalisme et Technologie chez RSF. Des médias anglo-saxons, comme la BBC et le Washington Post, ont déjà mis en place des versions « parlantes » de leurs contenus. En France, Les Echos, RMC ou encore L’Equipe utilisent l’enceinte Amazon Alexa depuis son lancement à l’été 2018 dans l’Hexagone. L’objectif est de proposer des résumés de titres, articles ou encore des reportages. Selon le cabinet de conseil américain Gartner, 20% de la population des pays développés utilisera des assistants vocaux d’ici 2020.