Festival international du journalisme: Jour 3
Les conférences se succèdent par dizaines en cette troisième journée du festival international du journalisme, et, détail frustrant, beaucoup sont programmées à la même heure. Cela oblige à faire des choix. Morceaux choisis
Léo Corcos
9h30. Une conférence a réuni autour du sujet « Peut-être qu’en fin de compte Facebook ne nous aime pas. Que faire maintenant ? ». L’occasion pour les intervenants de s’exprimer sur leur relation au réseau social, tel que Vivian Schiller, professionnelle à la croisée du journalisme et de l’innovation, et actuellement en résidence chez Médiaco, entreprise spécialisée dans la communication à l’échelle internationale.
"In the relationship with Facebook, there has been far too much emotion, but we need to start thinking about Facebook only as a business partner. Let’s not fall in love with it, because that’s when bad decision making starts." @vivian #ijf18 pic.twitter.com/QrWfyFcRZU
— journalism festival (@journalismfest) April 13, 2018
A aussi été posée la question du couple politique et journalisme d’investigation. Peuvent-ils marcher main dans la main? Julia Reda, députée européenne du Parti Pirate allemand, était la figure de proue de la discussion.
"I would be very careful if somebody says 'I want this change in the legislation' to fight fake news or to increase media pluralism, because often the biggest brands don’t have interests in increasing media pluralism" @Senficon #ijf18
???? Video On Demand > https://t.co/XicZKcZ1BT pic.twitter.com/rPoGo3qlr4
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10h45. Le débat s’étend à la question du genre et du harcèlement sexuel qui a poussé de nombreuses et nombreux journalistes à utiliser le hashtag #UsToo.
"This is a freedom of expression issue. If women journalists are being silenced because of sexuality, we need to see this as a threath to all of us, hence hashtag #UsToo." Bruce Shapiro #ijf18 pic.twitter.com/QyRqNOd2gl
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12h. Jay Rosen s’empare de la scène de la Sala Dei Notari, et délivre un plaidoyer pour optimiser le journalisme, et redonner ainsi confiance en la profession.
“In publishing news, the hard part is not staying in business, it’s to stay in journalism. Which means to accept its constraints. The most important of which is: did that really happen? Along with: does the public need to know it?" @jayrosen_nyu #ijf18 pic.twitter.com/dAELVRjXU6
— journalism festival (@journalismfest) April 13, 2018
14h. Les journalistes ont été invités à discuter de l’exercice de leur métier dans les conditions les plus difficiles. Bel Trew, journaliste du New York Times, a ainsi parlé de sa pratique au sein des pays du Moyen-Orient
“In February I was arrested, threatened and deported. I hadn’t been on the authorities radar before, but I was used as an example to threaten the press.” @Beltrew #Egypt #ijf18
???? Live & On Demand > https://t.co/20Doi1sLrb pic.twitter.com/l6UNXzb8Ms
— journalism festival (@journalismfest) April 13, 2018
Pendant ce temps, Shane Greenup, fondateur de The Socratic Web et RbutR, des initiatives de debunking de fausses informations, prodiguait ses conseils pour combattre les fake news avec efficacité.
Mini résumé de la conférence de @Aegist @journalismes #ijf18 pic.twitter.com/WYWgJs7JxW
— Léo Corcos (@LeoCorcos) April 13, 2018
15h15. Les smartphones ont-ils un rôle dans l’amélioration du travail journalistique?
Susan Newhook enseigne le "mobile-journalism" au Canada. Elle ouvre la conférence en présentant des travaux concrets d'anciens élèves. @suenew @journalismes #ijf18 pic.twitter.com/uBpiCnEyK8
— Martin Cauwel (@MartinCauwel) April 13, 2018
16h30. Place au journalisme de solutions.
Premières minutes de la conference sur le journalisme de solution : @McCanntha demande à chacun de questionner ses voisins sur ses motivations à choisir le journalisme #solutionjournalism #IJF18 @journalismfest @journalismes pic.twitter.com/s3UQ1SmW8N
— Anissa DL (@anissa_dl) April 13, 2018
Au même moment, Peter Bardy, collègue de Jan Kuciak, le journaliste slovaque assassiné il y a quelques semaines, a eu du mal à contenir son émotion. Il intervenait sur la question du traitement journalistique des rapports entre crime organisé et gouvernement.
"La raison pour laquelle je suis ici, c'est parce que je veux dire à tout le monde qu’on a vraiment besoin d’aide, car les autorités et les personnes normallement responsables de notre protection n’ont pas fait ce qu’il fallait.", @PeterBardy, les larmes aux yeux @journalismes
— Raphaëlle Griffon (@GriffonRaph) April 13, 2018