Vendredi : écoles de journalisme et diversité, état des lieux
Mélanie Blanquet
Pendant trois jours aux Assises, des enseignants, chercheurs, journalistes, étudiants, jeunes et passionnés se sont interrogés sur la défiance envers les médias et les journalistes. Parmi les grands sujets abordés, celui des formations au journalisme, qu’elles soient reconnues ou non.
Si certaines écoles vantent la promotion de la diversité en leur sein, elles sont souvent accusées de ne pas garantir la mixité sociale, perpétuant ainsi l’image d’une « élite » au cœur des rédactions.
Le système d’accès sur concours et le supposé « formatage » des étudiants ont notamment étés pointés du doigt. Les professeurs de ces écoles, parfois conscients des inégalités persistantes, seront, ces prochaines années, chargés d’intensifier la diversification initiée au sein des écoles. Sur au moins deux plans : les profils et milieux d’origine des prochaines générations de journalistes, d’abord, mais aussi le processus d’apprentissage lui-même, qui doit s’attacher à respecter les spécificités de chaque étudiant. L’enjeu : former des journalistes aux profils et aux opinions variés, aptes à représenter la société.