Un blackout électoral. L’enclave somalienne, auto-proclamée « république », mais non-reconnue par la communauté internationale, bloque des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, ou Twitter durant son élection présidentielle. Selon elle, des «informations tribales ou haineuses» difficilement maîtrisables seraient partagées sur les réseaux sociaux. Cette censure intervient après la diffusion d’une fausse lettre de don du président somalien au parti Waddani du Somaliland, et doit durer jusqu’à la publication des résultats. La décision est très critiquée. Angela Quintal, coordinatrice du programme pour l’Afrique dans le Comité de protection des journalistes (CPJ), estime que pour contrer les fake news, il ne faut pas «censurer», mais «disséminer une information crédible et précise». Le micro-Etat pourrait, de plus, couper totalement l’accès à l’internet pendant le vote, invoquant des «inquiétudes» d’entreprises privées et de citoyens.

Quartz explique en détail la volonté de bloquer les réseaux sociaux : https://qz.com/1126826/somaliland-is-blocking-facebook-twitter-linkedin-instagram-snapchat-and-viber-during-elections-to-avoid-fake-news/. Et citait Garowe online sur la coupure de tout Internet : https://www.garoweonline.com/en/news/somaliland/somalia-somaliland-to-shut-down-the-internet-during-elections