A l’heure du journalisme 2.0, les rédactions sont équipées de sorte que les journalistes soient constamment connectés. Mais qu’en est-il de ceux qui partent en reportage à l’autre bout du monde, où la Wi-Fi n’existe pas ? Stefano Valentino, journaliste italien freelance, est parti suivre une expédition scientifique en Antarctique durant un mois, et a fait face à de nombreux défis sur place. « Mon but était de faire suivre l’expédition sur Twitter et Facebook au jour le jour, et de réaliser une carte interactive du voyage en temps réel. Nous n’avions qu’une antenne satellite, et la connexion était très mauvaise. Pour uploader ne serait-ce qu’une photo, cela prenait une heure, voire deux. » Clés 3G non-fonctionnelles, couverture réseau inexistante : très peu d’outils s’offrent aux journalistes pour couvrir les zones très reculées du globe. Pour pouvoir être un reporter connecté, même sur la banquise, il faut surtout une grande dose de patience.