Une couverture médiatique exceptionnelle pour le procès Daval
Le procès de l’affaire Daval fait l’objet d’une couverture médiatique exceptionnelle. Ce sont 41 médias qui ont été accrédités au tribunal de Vesoul. Cette ferveur médiatique répond à un engouement populaire pour ce fait-divers : le coup de théâtre en 2017 d’un homme, Jonathan Daval, qui pleure sa femme Alexia devant la France entière, avant d’avouer quelques mois plus tard l’avoir tuée. Les audiences ont débuté le 16 novembre 2020. Le tribunal de Vesoul en Bourgogne-Franche-Comté n’a jamais accueilli autant de médias ni un procès d’une telle ampleur. La crise sanitaire complique également la situation : bien qu’il vient d’être rénové, le tribunal n’est pas assez grand pour permettre la distanciation sociale recommandée contre la Covid-19. Seulement 11 places sont ainsi réservées aux journalistes dans la salle d’audience. Deux autres pièces équipées de dispositifs de retransmission sont mises en place mais une seule personne par média a accès à l’intérieur du tribunal. Pour les autres, une tente est installée en extérieur au sein d’un véritable « village média » de fortune avec tables, bancs, prises électriques et WC chimiques. Également en raison de la pandémie, la préfecture de la Haute-Saône a annoncé qu’aucun restaurant ne pourra accueillir cette vague de journalistes, reporters d’image et techniciens des télévisions et radios.