Le coming-out d’Elliot Page ravive les questions sur la représentation des personnes transgenres dans les médias
Mardi 1er décembre 2020, l’acteur canadien Elliot Page a fait son coming-out trans. Dans un message publié sur le réseau social Instagram, l’acteur a écrit se définir comme une personne transgenre et non-binaire et a précisé que ses pronoms étaient « il/he» ou « iel/they ». Aussitôt, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre sur internet et une avalanche d’articles sont apparus dans les médias. Dans un thread publié sur Twitter, Le coin des LGBT+ est revenu sur la manière dont différents médias francophones ont traité l’information. Si globalement nombre d’entre eux ont fait l’effort d’utiliser les bons pronoms, beaucoup ont fait mention de l’ancien prénom du comédien. Ainsi, selon Le coin des LGBT+, 20 minutes et BFM TV ont justement rapporté l’événement, tandis que Le Monde, Ouest-France, Le Figaro, LCI, Elle et Le Parisien ont encore des progrès à faire. De son côté, Valeurs actuelles, connu pour ses dérives LGBTphobes à répétition, a encore une fois cumulé les propos transphobes. Sur Twitter, l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi.e.s, trans et intersexes (AJL) s’est emparé du sujet et a rapidement partagé son kit « Informer sans discriminer» à destination des rédactions afin de « traiter correctement et respectueusement cette information ». L’AJL a également proposé en 2015 la signature d’une charte intitulée « Les médias contre l’homophobie » avec pour objectif de garantir une couverture médiatique de qualité sur les thématiques LGBTQIA+. À ce jour, une cinquantaine de rédactions en sont signataires.