Glenn Greenwald dans les rangs de Substack
Dernière ligne droite des élections présidentielles américaines et tremblement dans la rédaction de The Intercept. Le jeudi 29 octobre 2020, Glenn Greenwald quitte le média qu’il a co-fondé. Ses raisons ? La censure. Dans un long message publié le même jour sur la plateforme de newsletters Substack, le journaliste spécialiste de la sécurité nationale et défenseur de la liberté d’expression affirme que The Intercept a refusé de publier l’un de ses articles qui critique Joe Biden. M. Greenwald dénonce une violation de sa « liberté éditoriale ». Par la suite, il a publié la dernière version sur Substack de cet article intitulé « The Real Scandal : U.S. media uses falsehoods to defend Joe Biden from Hunter’s email » où il revient sur les allégations de corruption contre Joe Biden en lien avec l’ « affaire Hunter Biden ». Dès lors, Glenn Greenwald rejoint les journalistes de renom qui ont quitté de grands médias pour faire de leur signature une marque indépendante sur Substack. Selon Les Echos, l’entreprise californienne qui fournit une infrastructure d’abonnement à des newsletters « cueille les fruits du développement d’une logique proche des influenceurs chez les journalistes ». Ses abonnements gonflent à une époque fertile pour la newsletter, qui pourquoi pas, deviendrait un média à part entière.