Une maison du journalisme pour les exilés de l’info
Par Julia Beaufils.
Les Assises du Journalisme 2019 se sont ouvertes sur la présentation de la maison du journalisme. Cette association investit au début des années 2000 un immeuble parisien et le transforme en refuge pour journalistes exilés. « 14 chambres sont mises à disposition de ces exilés de l’information », explique Darline Cothière, directrice de la maison du journalisme. Beraat Gokkus, journaliste turc, y a passé 1 an. Après avoir fui son pays pour des raisons de sécurité, il est arrivé en France avec l’espoir d’obtenir le statut de réfugié politique. « Arrivé en 2016 à la suite de la tentative de coup d’Etat en Turquie, je croyais qu’on allait me délivrer le papier rapidement. Mais j’ai attendu 2 ans ! », lâche Beraat Gokkus, sarcastique. Après une candidature, un entretien et une attente de quelques mois il a pu intégrer une chambre. Depuis 2002, la maison du journalisme a accueilli plus de 400 journalistes en exil, venant de plus de 70 pays du monde.