La startup Teemo accusée d’espionnage
Dans un article publié en août 2017, Numerama pointait du doigt les pratiques de la startup en matière de collecte de données de géolocalisation. Toutes les trois minutes, une cinquantaine d’applications fournissent à Teemo les données de localisation de 10 millions de Français, et ce à des fins publicitaires. Si un bandeau est bien présent pour demander un consentement de géolocalisation, il ne mentionne pas que la donnée sera exploitée à des fins commerciales. Pour Numerama, c’est « une surveillance forcée des utilisateurs français » dans les limites du cadre défini par la CNIL. Plus d’un mois après la publication de l’article, Benoit Grouchko, cofondateur de la société, prend la parole. Il assure « n’avoir rien à se reprocher« . Pour lui, son entreprise a « respecté la réglementation en vigueur« . La CNIL ne s’est pas encore prononcée à ce sujet, le contexte réglementaire autour de la data géolocalisation restant encore très flou.